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Septoriose Résistance aux fongicides : explications et recommandations

Depuis quelques années, des souches de septoriose résistantes aux fongicides apparaissent. Les chercheurs de l’Inra ont étudié les mutations génétiques en cause et établi un panorama de l’évolution des résistances en France.

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(© B.N. Terre-net)
Deux champignons sont responsables de la septoriose : Septoria tritici et Septoria nodorum. L’espèce S. tritici est largement dominante. Deux familles de fongicides assurent la lutte chimique contre ce parasite : les strobilurines et les triazoles. Mais aujourd’hui, des résistances sont apparues. Selon l’Inra, la résistance aux strobilurines serait due à une mutation génétique qui affecte le site d’action du fongicide. Quant aux triazoles, le développement de souches résistantes résulte d’une ou plusieurs mutations génétiques au niveau de la cible de ces triazoles.

L’Inra préconise de limiter l’emploi des strobilurines et de les associer avec d’autres matières actives, comme les triazoles et les multi sites. « Des programmes sans strobilurines peuvent aussi être retenus dans les zones où la résistance est généralisée et où la septoriose est l’unique maladie foliaire visée. » ajoute l’Institut. Les triazoles offrent une efficacité correcte bien qu’elle ait diminué ces dix dernières années. « Cette famille chimique conserve son intérêt à condition toutefois d’optimiser le choix de la matière active, sa dose d’emploi et la période d’application. » explique l’Inra. Dans le cadre d’un traitement préventif, les fongicides multi-sites sont intéressants car ils ne sont pas concernés par la résistance.

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